À Val-des-Monts, il y a beaucoup de petites montagnes de 30 à 60 mètres très près les unes des autres. Les journées où le vent est calme et orienté vers la montage faisaient en sorte que la fumée du poêle à bois ne passait pas par dessus la montagne juste à côté. La maison était littéralement enveloppée de fumée, qui s'infiltrait assez lentement pour que nous n'en soyons pas vraiment conscients. Je suis devenu tellement intolérant à la fumée de ce type, y compris celle des feux de camp, que je toussais au moindre soupçon de son odeur, jusqu'à ce que je déménage.
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Je demeurais dans un secteur où les terrains étaient de plus de 5 acres et la pollution qui en résultait a eu un impact sur ma santé. Les poêles à bois en ville aggravent le problème.
Pour moi, il n'y a rien de nostalgique dans l'odeur des poêles à bois, qui me rappellerait le bon vieux temps. Maintenant, cette odeur me rappelle qu'on s'empoisonne à petit feu.
-Gilles Girard